Les belles couleurs de l’automne

Ça y est l’automne est arrivé, avec ses belles couleurs et ses odeurs de feuilles mortes, de champignons … bref de forêt, même en plein centre-ville de Montréal. Mais comme nous sommes de grands curieux et que nous avons soif de découvertes, d’aventures … samedi nous avons décidé de louer une voiture et de sortir de l’île pour nous rendre dans les Cantons de l’Est, au Mont Sutton.

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A 1h30 de Montréal, on déconnecte complètement. La petite ville de Sutton est très mignonne, mais malheureusement, par manque de temps et pour cause de bébé qui ne voulait qu’une chose, sortir de son siège auto, nous n’avons pas fait de halte pour prendre quelques photos (ça sera pour une autre fois don’t worry) ! Nous avons tracé directement la route jusqu’au Mont Sutton, où nous attendait une foule d’activités puisqu’on célèbre là-bas le festival d’automne jusqu’au 13 octobre.

Après un petit pique-nique au soleil, nous avons emprunté le télésiège, en fonction pour l’occasion, pour atteindre le chalet d’altitude … vous allez rire … à 680M ! Oui et bien avec le bambin, on ne se risque pas très loin. Bon on ne s’est pas arrêtés là, on a continué de grimper à pieds jusqu’à 750M environ à travers les pistes de ski, pas encore enneigées n’ayez crainte ! Et là-haut, c’était vraiment beau ! Toutes ces belles couleurs : vert, jaune, rouge, orange … une forêt flamboyante s’offrait à nous. Quel spectacle pour les yeux et beaucoup de bonheur de passer quelques heures à la montagne, à respirer l’air pur, à prendre le temps de s’amuser en famille, à conclure qu’on est vraiment chanceux de vivre dans ce magnifique pays ! A suivre une tonne de photos, difficile de faire un choix et puis c’est tellement beau que vous ne vous lasserez pas :

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L’aire de pique-nique, au pied des pistes.

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On en profite pour se dégourdir les pattes, maintenant qu’on tient bien dessus !

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Et déjà de jolies couleurs.L1040549

Et c’est parti pour l’ascension du Mont Sutton !L1040544L1040558L1040569L1040574

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Allez, quelques marches à gravir et nous atteignons le magnifique point de vue !

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Notre future résidence secondaire !!!

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Et puis on décide qu’on est des vrais sportifs et qu’on va monter encore plus haut avec notre petit paquet de 7,5 kg, qui dort profondément, bercé par la tranquillité des lieux.

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Au fond, le lac Brome. On a bien envie d’aller y faire un tour un de ces jours…

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L1040609 Jolie petite abeille.L1040646

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Petite collation pour notre loulou.

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Non décidément il n’a pas l’air heureux du tout ce petit homme !

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Il est temps de redescendre à la station, pour écouter un petit air de jazz, prendre un bon goûter et parfaire notre journée sportive par une petite randonnée.L1040715

  On s’amuse dans le télésiège. Petit regard coquin …

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Direction la Marmite aux sorcières … à l’approche d’Halloween ça tombe bien !

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Petite leçon de botanique …

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Et Basile adore être porté par son papa d’amour !L1040767L1040768L1040769L1040773

La marmite aux sorcières, une suite de petites cascades … so cute !L1040776 L1040783 L1040787

On respire le bonheur !

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Petits moments complices …

L1040804 L1040807Voilà, c’était une très belle journée … on aurait envie que cela dure quelques jours de plus. Pourquoi pas louer un chalet l’an prochain pour profiter pleinement des activités aux alentours, découvrir les petits villages typiques des Cantons de l’est, les fermes à l’architecture si particulière, et partager le style de vie plus paisible des habitants de la région.

Pour cette année c’était déjà très agréable ! A savoir qu’il y a des activités proposées pour toute la famille : randonnées, yoga, contes, activités artistiques pour les enfants … Alors il vous reste encore 2 week-end pour en profiter !

A la rencontre de Marco Polo

Il y a quelques jours, nous sommes allés visiter l’exposition tenue au musée Pointe-à-Callière de Montréal jusqu’au 26 octobre, Marco Polo – le fabuleux voyage. Le public est invité à parcourir le long itinéraire emprunté par Marco Polo au 13è siècle, de Venise jusqu’en Chine. Cette exposition illustre l’impact de ce voyage, tel que raconté par Marco Polo dans Le Livre des merveilles, sur les grandes découvertes entreprises ensuite à travers le monde et l’évolution de la cartographie. C’est d’ailleurs sous l’influence de cet ouvrage que Christophe Colomb a entrepris son voyage vers l’ouest pour ouvrir une nouvelle route des Indes et découvrir l’Amérique en 1492.

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L’exposition commence par installer le décor en dressant un portrait de Venise au 13è, ville natale de Marco Polo : reproduction numérique de la ville réalisée par Ubisoft, costumes de marchand … La famille Polo ne fait pas partie de l’élite locale mais en ce qui concerne le commerce, elle s’y connait ; cela fait des générations qu’elle sillonne la Méditerranée !

C’est en 1271 que Marco Polo débute son périple à travers l’Europe puis l’Asie pour aller à la rencontre de l’empereur de Chine Kubilaï Khan. Ce voyage n’est pas de sa propre initiative contrairement à ce qui est dit très souvent, en réalité, il accompagnait son père et son oncle qui avaient déjà effectué ce voyage et rencontré l’empereur. Ce dernier leur avait donné une mission à réaliser : de lui rapporter de l’huile sainte du Saint-Sépulcre, de lui ramener 100 prêtres capables de le convaincre de la supériorité de la foi chrétienne, ainsi qu’une missive du Pape. Lorsqu’il entreprend ce périple en 1271 à l’âge de 17 ans, Marco Polo ne sait pas encore qu’il en aura 41 à son retour au pays en 1295. Son voyage durera 24 ans.

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L’exposition permet aux visiteurs de vivre plusieurs haltes de ce périple. Et pour nous guider dans ce trajet, quoi de mieux que Le Livre des merveilles, ouvrage dans lequel Marco Polo nous livre son récit de voyage tel qu’il l’a raconté à l’écrivain Rusticien de Pise alors que tous deux étaient emprisonnés à Gênes de 1296 à 1298.

Paysages, climats, distances parcourues à pied, à cheval ou à chameau, dangers, rites et coutumes, vêtements, faune, flore, fêtes de la cour de l’empereur Kubilaï Khan… Marco Polo décrit tout ce qu’il a observé pendant son voyage, mais aussi ce qu’on lui a raconté et ce qu’il a entendu dire au cours de ses multiples expériences. Ce sont ces souvenirs qui nous guident au fil de la visite de l’exposition.

Parmi les quelque 200 artefacts et objets présentés dans l’exposition, certains valent une mention très spéciale.  En premier lieu, mentionnons le plus précieux qui vient de la Basilica di San Marco de Venise : un brûle-parfum ou lampe d’influence byzantine transformé en reliquaire du Saint Sang datant du 12e siècle et rappelant, par ses superbes coupoles, la basilique Saint-Marc de Venise.

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Un splendide bronze – très prisé à la cour de Chine –  du 13e-15e siècles, montrant un barbare dansant, un prêt du Musée Cernuschi de Paris. La soie, un produit oriental de grand luxe, est bien représentée dans l’exposition grâce à de superbes pièces du 12e, 13e et 14e siècles prêtées par le Musée des tissus et des arts décoratifs de Lyon. Une châsse, ou coffret, qui contenait une relique de saint Thomas Becket en cuivre émaillé, datée du 13e siècle, prêtée par le Musée de Cluny de Paris. Un imposant haut-relief de six pieds de haut montrant la crucifixion du Christ en présence de Marie, de saint Jean et d’anges, 13e et 14e siècles, un prêt du Museo Correr de Venise. Des statuettes de femmes datant de 1279 et représentant des personnages de la cour à l’époque de l’empereur mongol Kubilaï Khan, prêtées par le Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis. De la Cité de la Céramique de Sèvres, plusieurs céramiques en forme de croix ou d’étoile où s’exprime un génie décoratif persan. Il y a aussi des trésors de cristal de roche, d’or ou de jade, véritables merveilles dignes de familles princières, dont une paire de chimères ailées, datant de la dynastie Liao, 10-11e siècles et provenant de la collection Samuel et Myrna Myers à Paris. Sont également exposées des selles de la collection Émile Hermès plus magnifiques les unes que les autres. Deux ont été fabriquées durant la dynastie Qing (1644-1911) et toutes évoquent l’importance du cheval à l’époque de Marco Polo et la richesse de certains cavaliers.

2_SelleHermes1-Hi-Res6_SelleHermes33_Selle-Hermes2-Hi-ResObjet phare dans la pérennité des périples de Marco Polo, le fac-similé du Livre des merveilles, tel que commandé par Jean sans Peur dans les années 1410-1412 et prêté par la Bibliothèque nationale de France, est présenté dans l’exposition. Des enluminures tirées de ce livre sont présentées tout au long de l’exposition, permettant ainsi aux visiteurs de suivre le trajet de Marco Polo.

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Au fil du trajet, les visiteurs sont transportés d’un lieu à un autre, à la découverte de paysages sublimes dont ceux de la Route de la soie. Marco Polo est d’ailleurs l’un des premiers à explorer cette Route qui a traversé le temps et qui suscite depuis un immense intérêt. Il en rapporte des pierres précieuses dont le lapis-lazuli d’Afghanistan, des épices et du coton de l’Inde, et du jade et des soieries de la Chine. Durant son long séjour en Chine, Marco Polo a pris note des nombreuses inventions de ce peuple et en a rapporté quelques-unes dans ses bagages : le papier-monnaie et le charbon.

Depuis Venise jusqu’en Chine, en passant par le monde perse, les steppes mongoles et les rives indiennes, les visiteurs découvrent, comme Marco Polo l’a aussi constaté, le savoir-faire des maîtres artisans d’Europe et d’Asie, et vivent une exploration multi-sensorielle grâce aux fourrures, soierie et lainages qu’ils peuvent toucher ! Leurs sens sont avivés par les parfums d’épices rares provenant des lieux exotiques découverts. Une halte évoquant une très belle mosquée et ses objets évocateurs les accueille à l’oasis de Yazd en Perse.

Un peu plus loin dans l’exposition, une yourte mongole – modèle d’adaptation et d’hospitalité – est érigée et offre une courte pause aux visiteurs, ainsi que l’occasion d’étudier son aménagement. D’autres lieux exotiques les attendent au cours de leur visite dans l’exposition : la Terre Sainte où l’huile réclamée par Kubilaï Khan est recueillie; l’Arménie et ses troupeaux ; la Géorgie et ses montagnes; la Perse et ses trésors; l’Afghanistan, carrefour de l’Asie; les monts Pamir que Marco Polo est le premier Européen à traverser; et le terrible désert du Taklamakan.

Les visiteurs ont aussi l’occasion d’apprécier ce défi lors d’un visionnement d’extraits du film Sur les traces de Marco Polo sorti en 2008 et réalisé par des explorateurs d’aujourd’hui ayant suivi les traces de Marco Polo pendant deux ans. Une expérience fascinante! Denis Belliveau et Francis O’Donnell, deux amis de longue date de Queens, New York, décident au début des années 1990 de suivre les traces de Marco Polo en ayant comme seul guide le compte-rendu des voyages de Marco Polo. Ils accomplissent à leur tour ce long périple à pied, à dos de cheval et par mer. Ces deux gars ordinaires se sont lancés dans un projet extraordinaire que jamais personne n’avait accompli auparavant.

Pour voir la bande-annonce de l’exposition, c’est ici : https://www.youtube.com/watch?v=itAfuDpOEMA#t=56

Alors un conseil, allez-y, c’est une exposition très claire et intéressante, qui plaira aussi bien aux adultes qu’aux enfants !

Les fermes Lufa ou le panier de produits frais livré à domicile

J’ai décidé aujourd’hui de vous parler d’une compagnie dont le projet me tient particulièrement à cœur. Ce sera une redite pour les personnes qui suivent le parcours de Basile car j’ai déjà bien détaillé l’initiative des fermes Lufa dans le dernier post, mais je pense aussi aux lecteurs moins intimes et toutefois intéressés par notre vie d’expat’, ou bien les Montréalais qui ne connaissent peut-être pas tous les secrets de leur ville. Non, je n’ai pas la prétention de dire que je connais votre ville mieux que vous, loin de là, mais parfois on passe à côté de certaines choses même si elles sont sous nos yeux !

Nous avons eu la chance début août d’aller visiter la ferme située à Montréal  ! Oui oui vous avez bien lu, une ferme dans le centre-ville, on appelle cela une ferme urbaine. C’est un concept assez particulier, il s’agit d’une énorme serre construite sur le toit d’une usine, dans un quartier industriel de Montréal. C’est un projet pilote, la première serre commerciale au monde construite ainsi en 2011, par de jeunes entrepreneurs qui ont le désir de changer le mode de culture et d’alimentation des populations urbaines : cultiver des aliments là où les gens vivent, et de le faire de manière responsable.

Logo_des_Fermes_LufaPar exemple, la ferme est équipée de gouttières permettant de récupérer les eaux de pluie, minimisant ainsi la quantité d’eau utilisée. Elle met en place une méthode de culture hydroponique (c’est-à-dire réalisée sur un substrat neutre et inerte comme le sable, les billes d’argile, la laine de roche …) ainsi qu’un système permettant de recirculer 100% des eaux d’irrigation, ce qui représente une réduction de 50 à 90% d’eau par rapport à un système traditionnel.

L1040243Grâce à des contrôles biologiques, les fermes Lufa parviennent à réduire les insectes nuisibles aux cultures et à produire des légumes sans pesticides, herbicides et fongicides synthétiques. Plus précisément, elles utilisent des insectes bénéfiques pour les serres mais combattant les insectes ravageurs : des coccinelles pour lutter contre les pucerons, oui rien de révolutionnaire mais ils ont le mérite de le faire !

L1040244Attention, il ne s’agit pas d’agriculture biologique pour autant, c’est juste que les pesticides ne sont pas synthétiques. En revanche tout est fait pour limiter les impactes de la culture sur l’environnement. Les déchets sont compostés, les cultivars sont choisis pour leurs qualités gustative et nutritive et non pour leur résistance au transport, les aliments sont récoltés uniquement à la demande, le jour même de la livraison en “point cueillette” pour éviter le gaspillage.

L1040264Et pourquoi une culture sur les toits ? et bien parce que les surfaces cultivables tendent à diminuer au fil du temps, et que bien souvent elles sont transformées en parking ou en aires commerciales quand elles n’ont pas été polluées auparavant par l’utilisation de pesticides et autres produits synthétiques. Il y a donc moins de terres cultivables de bonne qualité mais plus de gens à nourrir … en cultivant sur les toits, Lufa récupère des terres perdues pour en faire des espaces productifs. La serre de 2880 m² peut nourrir 2000 personnes ! Si on transformait tous les toits de la ville en serre, on pourrait nourrir toute sa population … formidable !!!

L1040247Et vous vous posez forcément la question : mais comment font-ils pour faire pousser tous ces légumes par des températures si extrêmes ? Par les nuits très froides, les serres sont chauffées au gaz naturel, donc oui, cela consomme de l’énergie mais … comme elles sont installées sur les toits, elles consomment beaucoup moins qu’une serre traditionnelle au sol. De plus, l’utilisation de rideaux thermiques la nuit aide à isoler la serre et à garder la chaleur emmagasinée dans la journée ; cela réduit les besoins en chauffage.

L1040240La serre froide avec le système des rideaux thermiques dans le fond.

Enfin en regroupant les livraisons dans des points “relais”, où les consommateurs viennent chercher leur panier de légumes (et autres produits car il y a un partenariat avec beaucoup d’artisans de bouche), Lufa minimise son impact sur l’environnement, surtout qu’aucun emballage plastique n’est utilisé. Par exemple, nous recevons la liste des produits disponibles le vendredi et nous faisons notre marché en ligne, sur le site des fermes Lufa. Nous avons jusqu’au dimanche minuit pour valider notre panier. Il faut acheter pour un minimum de 15$. Et le lundi soir, nous allons récupérer notre panier au point “cueillette” qui se trouve juste en face de chez nous.

L1040256L’entrepôt de préparation des paniers.

Alors forcément pour ce prix là, il est vrai que vous ne pariez pas sur la quantité des produits, mais plutôt sur leur qualité gustative. Certains diront que c’est un peu cher, c’est vrai, mais le projet et innovant et durable. C’est pourquoi il est important d’encourager de type d’initiative … c’est l’agriculture de demain, qui prend racine dès aujourd’hui !!! Des livraisons sont organisées tous les jours dans différents quartiers … alors profitez-en, un panier vous attend certainement à quelques rues de chez vous !

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(photo : ferme Lufa)

Bon oui, les carottes sont emballées, mais honnêtement c’est très rare !

Les serres du jardin botanique de Montréal

Le week-end dernier, nous nous sommes rendus en famille au jardin botanique de Montréal. Nous nous y étions déjà promenés en mars 2013, les plantes étaient alors ensevelies sous quelques centimètres de neige, et plus récemment en août durant les Mozaïcultures. Mais nous n’avions pas encore eu l’occasion de visiter les serres. Depuis plusieurs semaines, une partie des serres accueillait de charmants papillons flamboyants venus du monde entier, et nous avons profité de cette exposition pour les découvrir. Malgré l’affluence en ce premier week-end printanier (j’entends par là qu’on pouvait enlever les manteaux, sinon le printemps était sensé arrivé le 20 mars chez nous aussi!), on a pu découvrir de très beaux spécimens et en prendre plein nos mirettes (et notre appareil photo). Allez allez, fini d’jaser, voici un petit florilège des bibites (petites bêtes en québécois), ben là faut bien que j’vous enseigne les rudiments de la langue d’icitte, pas l’temps d’niaiser !

Il est donc possible de flâner dans 10 serres thématiques, toutes aussi jolies les unes que les autres, explosion de couleurs, de formes, de senteurs … un régal pour les yeux et le nez !

Les serres du jardin botanique de Montréal

Ce montage photos regroupe des plantes issues de la forêt tropicale humide, des orchidées et des aracées, ainsi que des fougères.

Les serres du jardin botanique de Montréal

Ici, on voyage au cœur des régions arides, des haciendas et de l’Asie.

Les serres du jardin botanique de Montréal

La grande serre d’exposition était donc consacrée aux papillons en liberté, toute relative, puisqu’ils n’ont quand même pas la possibilité de s’envoler au-delà des verrières. Bon alors, petite leçon de biologie : Le cycle de vie d’un papillon se déroule en quatre étapes, l’oeuf, la chenille, la chrysalide et le papillon. Lorsque la chenille atteint sa taille maximale, elle se transforme en chrysalide. A l’intérieur de celle-ci, un métamorphose se produit pour former le papillon adulte. La variété des formes, couleurs, tailles et textures des chrysalides est immense et spectaculaire. Certaines espèces ressemblent à un bourgeon, une feuille verte,  une feuille morte, un débris végétal, à de l’écorce, à une crotte d’oiseau tandis que d’autres portent des épines repoussantes. Ces stratégies de camouflage permettent à l’insecte, vulnérable à cette étape de sa vie, d’échapper aux prédateurs. Immobile et fragile, la chrysalide se transforme lentement à l’abri des regards. L’émergence du papillon se produit en peu de temps, mais il lui faudra plusieurs heures pour étirer et durcir ses ailes avant de prendre son premier envol.

Les serres du jardin botanique de Montréal

Une colonie de Grands Planeurs ou Leuconoés.

Les serres du jardin botanique de Montréal

Des Porte-queue d’Asie

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Un Porte-queue écarlate.

Les serres du jardin botanique de Montréal

De beaux spécimens de Papillons-chouettes.

Les serres du jardin botanique de Montréal

Monarques et Petit Monarque (en bas à droite).

Les serres du jardin botanique de Montréal

Des papillons bleus happy … je n’ai pas réussi à les identifier malgré l’aide du répertoire ! Après recherches … un Morpho bleu au centre.

Les serres du jardin botanique de Montréal

En haut à gauche  : Dryadula phaétusa (orange).                        En haut à droite : machaon émeraude.

Pour les autres …. vous chercherez !

Voilà, ce fût un bien bel après-midi, et malheureusement, l’exposition est terminée pour cette année. Il faudra revenir en avril 2015 pour pouvoir se balader au milieu de ces beaux papillons. En attendant, nous irons en observer en vraie liberté dans les parcs de Montréal … si le printemps veut bel et bien pointer son nez un jour !!! Actuellement, il fait aux alentours de 13°c et il pleut beaucoup, mais on y croit ! A bientôt !!!

La Chilenita, la maison des empanadas !

La Chinlenita, la maison des empanadas !

Depuis quelques semaines, nous avons trouvé notre cantine du samedi midi ! Il s’agit de La Chilenita, un petit restaurant de quartier, qui propose des spécialités d’Amérique Latine, notamment les empanadas, les chaussons chiliens. Nous sommes tombés dessus un peu par hasard puisque la boutique se fait assez discrète au 130 rue Roy. Située à l’angle de la rue Bullion, cette petite gargote familiale est toute en longueur et de l’extérieur, on aperçoit surtout les cuisines, puisqu’une baie vitrée nous permet de voir toute la production en action !

A l’intérieur, il n’y a pas beaucoup de tables, mais l’accueil est chaleureux et souriant, et on peut déguster toutes sortes de quesadillas, burritos, fajitas, enchiladas et empanadas entre autres …

Pour 7 dollars taxes incluses, tu as le droit à un menu spécial “une soupe de lentilles ou une salade + un empanada”. Et croyez-nous, ça cale ! Nous avons goûté les empanadas au boeuf et au poulet, mais il y a aussi de quoi faire pour les végétariens donc n’hésitez pas, franchissez les portes de la boutique ! La soupe aux lentilles est vraiment bonne, moi qui n’aime pas ça, et bien je suis ravie d’avaler mes petites billes de fer.

La Chinlenita, la maison des empanadas !

Bon et puis comme nous sommes de vrais gourmands et que nous aimons finir sur une petite note sucrée, nous avons aussi goûté aux desserts ; les alfajores : petits biscuits fourrés à la confiture de lait et noix de coco râpée, et la tarte aux fruits exotiques meringuée. Le cappuccino est aussi très bon, avec ce petit goût de cannelle!

La Chinlenita, la maison des empanadas !

Bref, un seul conseil si vous cherchez un petit resto de quartier où se retrouvent pas mal d’habitués, pas cher et sympathique c’est THE place to be !

La Chilenita

130 rue Roy

Montréal, QC, H2W 1L9 

514 – 286 – 6075

http://www.lachilenita.ca/index.php

La BD s’expose au Musée des Beaux Arts de Montréal

Pendant les vacances, nous sommes allés visiter l’exposition organisée par le Musée des Beaux Arts de Montréal. En effet, pour les 15 ans de la création de la maison d’édition de bandes-dessinées La Pastèque, le musée présente une exposition gratuite mettant en avant quinze bédéistes qui ont fait son succès au fur et à mesure du temps : Isabelle Arsenault, Pascal Blanchet, Paul Bordeleau, Pascal Colpron, Cyril Doisneau, Patrick Doyon, Jean-Paul Eid, Pascal Girard, Réal Godbout, Janice Nadeau, Michel Rabagliati, Marc Simard, Rémy Simard, Siris et Leif Tande. Le concept est simple : chaque bédéiste, après une visite au MBAM, a choisi une œuvre de la collection et s’en est inspiré pour créer un récit inédit. Le choix des artistes est très varié : d’une toile de Joan Miro à des objets d’arts décoratifs tels qu’un tourniquet de métro ou une chaise design, ou bien encore des sculptures et des œuvres plus contemporaines. L’œuvre originale et la planche qu’elle a inspirée sont installées côte à côte, tel un miroir. Des photos, des vidéos et des entrevues nous font découvrir le processus de création des artistes.

J’ai notamment apprécié le travail de Michel Rabagliati, l’auteur du célèbre Paul ! Un récit créé à partir d’une toile de Miro, Tête (1976), et faisant avantageusement hommage à l’artiste espagnol dont on célébrait la 30è année de disparition, en y intégrant tout l’humour dont Rabagliati peut faire preuve dans ses propres BD… un vrai plaisir.

     La BD s'expose au Musée des Beaux Arts de Montréal

        Tête, Juan Miro                                                     Michel Rabagliati

J’aurais bien ramené ses belles planches à la maison !!! Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Paul et ses multiples aventures … je ne peux que vous encourager à les lire.

Paul est une sorte de double de Rabagliati. Ces albums relatent des tranches de la vie de Paul, depuis son enfance jusqu’à sa vie adulte. Paul est un héro banal confronté aux aléas de l’existence humaine : le travail, les amis, les tracs du quotidien, la vie de couple, l’arrivée d’un enfant … C’est ce rapport au quotidien mais aussi à son passé et aux lieux de son enfance qui font le charme de ces récits fictionnels à la fois drôles, émouvants et nostalgiques. Ils permettent de découvrir et de mieux comprendre certains aspects de la culture québécoise.

Si vous avez envie de découvrir Michel ou Paul, c’est ici: http://www.michelrabagliati.com/Bienvenue.html

Nous avons aussi apprécié le travail de Patrick Doyon qui à partir d’une sculpture en bronze de Barry Flanagan intitulée Joueur de Tambourin, a créé un récit hilarant mettant en scène un lapin qui annonce à divers reprises La Fin du monde.

Barry Flanagan

 Joueur de Tambourin, B. Flanagan 

La fin du monde, Patrick Doyon

Et pour votre culture, si vous avez envie de découvrir les oeuvres littéraires d’autres artistes édités par La Pastèque, je vous conseille :

Jeanne, le renard et moi, d’Isabelle Arsenault.

http://www.lapasteque.com/Jane,_le_renard_et_moi.html

 

Le Petit tabarnac, de Jacques Goldstyn.

http://www.lapasteque.com/Le_petit_tabarnac.html

 

Pour plus d’informations concernant l’exposition, c’est ici : http://www.mbam.qc.ca/expositions/a-laffiche/la-pasteque

En plus c’est gratuit, alors profitez-en, ils sont exposés jusqu’au 30 mars 2014 !!!

Le salon des métiers d’art de Montréal

Du 6 au 22 décembre se tenait le salon des métiers d’art de Montréal à la Place Bonaventure, juste à côté de mon lie de travail. Du coup, nous sommes allés y faire un petit tour en famille. Et oui car du 16 décembre au 10 janvier, nous avons eu le plaisir d’accueillir une partie de la famille: Maëlle, Morgan et les deux loulous Oscar et Gustave !

La Place Bonaventure c’est un grand immeuble à bureaux construit en 1967, où ont lieu la plupart des grands congrès et salons. C’est le centre d’exposition par excellence de Montréal.

Le salon des métiers d'art de Montréal

Et ce qui est très appréciable, quand c’est l’hiver à Montréal, qu’il fait froid, qu’il neige et que de mettre un petit bout de peau dehors est une torture à la fois physique et psychologique, c’est que la Place Bonaventure est accessible par les corridors du RESO, donc par le métro donc … par le sous-sol de notre immeuble ! Oh bonheur !!! On ne réfléchit donc pas très longtemps, l’activité d’un samedi après-midi est toute trouvée !

Cet énorme espace couvert accueillait cette année la 58ème édition du salon des métiers d’art, événement réputé ici à Montréal, car c’est une formidable vitrine pour les 387 artisans et artistes qui y participaient. Et ayant lieu juste avant les fêtes de fin d’année, il permet de faire quelques belles trouvailles qui prendront place au pied du sapin quelques jours plus tard !!! On peut y admirer des articles de mode (vêtements, bijoux…), de décoration (poterie, luminaires…), de jeux en bois, d’instruments de musique et goûter des petites gourmandises locales.

C’est ainsi que nous avons pu déguster (et acheter parce que oui …… on craque facilement !) :

– les canneberges séchées à l’orange et les canneberges enrobées de chocolat noir du fabriquant Nutra-Fruit. Un délice!!!

Canneberge séchée ORANGE 454g      Canneberges enrobées de chocolat noir cône200g

– les vinaigrettes de Mechant mix, l’une à la fraise, au balsamique et au poivre rose, l’autre à l’orange et au gingembre. C’était parfait pour accompagner le médaillon de foie gras de notre repas de Noël !!! Nous avons aussi craqué aussi pour le mélange d’épices “carri-coco”. Huummm, à tester si vous ne connaissez pas !

Vinaigrette  fraise balsamique poivre rose     Vinaigrette orange et gingembre     Cari-Coco

– les cidres de la Cidrerie Du Minot :

Clos du Minot Tradition Réalisé à partir de pommes Mcintoch (nos préférées !!!), ce cidre mousseux, avec une très faible teneur en alcool (0,5% alc / vol) et en calorie (donc tout ce qu’il me fallait pour passer de bonnes fêtes arrosées), a un bouquet intense de pommes fraîches, légèrement acidulé.

Le Du Minot Brut est un cidre brut à fine effervescence, aux arômes de pomme mûre,Du Minot Brut

de poire avec des notes d’épices. Il se consomme très bien à l’apéritif, et accompagne à merveille les crêpes salées ou sucrées.

Du Minot des Glaces Le Du Minot des Glaces est un cidre de glace obtenu par une harmonieuse combinaison de de deux procédés : la “cryoextraction” qui consiste à broyer et presser des pommes gelées durant l’hiver alors que la “cryoconcentration” consiste à geler le moût également l’hiver pour en extraire un sirop concentré en sucre et en saveurs. Ces différents moûts sont fermentés à basse température durant 6 à 8 mois puis assemblés pour donner ce cidre qui goûte boooonnnnnn comme on dit icitte ! Il en résulte un cidre de 10% alc / vol, aux arômes subtils et complexes, onctueux en bouche.

Nous avons également apprécié le travail de deux artisans :

– les instruments de musique fabriqués par l’Association Tamboa. Il s’agit de percussions d’origines africaine, latine et océanique, réalisées à partir du bois de cerisier d’automne. Les couleurs chatoyantes et les sons mélodieux nous ont séduits et nous avons donc acheté un Kalimba qui bercera si besoin les débuts de nuit difficiles de notre cacahuète !

Le salon des métiers d'art de Montréal

Pierre sait déjà jouer “au clair de la lune” !

– les puzzles (appelés “casse-têtes” ici au Québec) en bois, mais d’on ne sait plus quel artisan :-(. D’ailleurs, le Père Noël a bien vu ce jour-là qu’Oscar avait beaucoup aimé ces puzzle car il lui en a déposé un au pied du sapin le jour de Noël !

Le salon des métiers d'art de Montréal

Et le clou de la sortie fut bien sûr la rencontre avec le vrai de vrai Père Noël ! Un peu impressionné le petit Oscar, mais on a eu le temps d’immortaliser ce beau moment :

Le salon des métiers d'art de Montréal

3… 2… 1… Santa Claus GO !

Depuis quelques semaines, Montréal vit au rythme des festivités de Noël. Et même si nous sommes loin de nos familles pour partager ces beaux moments que sont les fêtes de fin d’année, nous prenons part à ces événements tout en pensant bien fort à vous !

Lors de la dernière “fin de semaine” de novembre, nous avons eu le plaisir de participer à la parade de Noël, qui descendait toute la rue Sainte-Catherine, la rue la plus commerçante et animée de Montréal. Nous étions entourés de rennes aux bois jaunes et d’enfants de tous âges (oui car les adultes icitte présents étaient tous des grands enfants) ! Nous avons donc eu le plaisir de voir différentes troupes de danse de Montréal en représentation, certaines casernes de pompiers, des fanfares, des comédiens déguisés en personnages de contes, de dessins animés…et bien sûr le Père Noël !

3... 2... 1... Santa Claus GO !

Vous observerez que même les policiers sont déguisés pour l’occasion ! Ils sont so friendly ces Québécois 🙂

3... 2... 1... Santa Claus GO !

 Ils ne sont pas mignons ces petits lutins ?

3... 2... 1... Santa Claus GO !

Mais où est le petit renne normand aux bois jaunes ?

3... 2... 1... Santa Claus GO !

 Et ça continue encore et encore …

3... 2... 1... Santa Claus GO !

C’est que le début d’accord, d’accord !

3... 2... 1... Santa Claus GO !

Et dans son manteau, rouge et blanc, sur un traîneau porté par le vent, il descend rue Sainte-Catherine :

3... 2... 1... Santa Claus GO !

Puis nous en avons profité pour flâner dans les centres commerciaux pour apprécier les belles décorations installées pour l’occasion des fêtes !