Les belles couleurs de l’automne

Ça y est l’automne est arrivé, avec ses belles couleurs et ses odeurs de feuilles mortes, de champignons … bref de forêt, même en plein centre-ville de Montréal. Mais comme nous sommes de grands curieux et que nous avons soif de découvertes, d’aventures … samedi nous avons décidé de louer une voiture et de sortir de l’île pour nous rendre dans les Cantons de l’Est, au Mont Sutton.

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A 1h30 de Montréal, on déconnecte complètement. La petite ville de Sutton est très mignonne, mais malheureusement, par manque de temps et pour cause de bébé qui ne voulait qu’une chose, sortir de son siège auto, nous n’avons pas fait de halte pour prendre quelques photos (ça sera pour une autre fois don’t worry) ! Nous avons tracé directement la route jusqu’au Mont Sutton, où nous attendait une foule d’activités puisqu’on célèbre là-bas le festival d’automne jusqu’au 13 octobre.

Après un petit pique-nique au soleil, nous avons emprunté le télésiège, en fonction pour l’occasion, pour atteindre le chalet d’altitude … vous allez rire … à 680M ! Oui et bien avec le bambin, on ne se risque pas très loin. Bon on ne s’est pas arrêtés là, on a continué de grimper à pieds jusqu’à 750M environ à travers les pistes de ski, pas encore enneigées n’ayez crainte ! Et là-haut, c’était vraiment beau ! Toutes ces belles couleurs : vert, jaune, rouge, orange … une forêt flamboyante s’offrait à nous. Quel spectacle pour les yeux et beaucoup de bonheur de passer quelques heures à la montagne, à respirer l’air pur, à prendre le temps de s’amuser en famille, à conclure qu’on est vraiment chanceux de vivre dans ce magnifique pays ! A suivre une tonne de photos, difficile de faire un choix et puis c’est tellement beau que vous ne vous lasserez pas :

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L’aire de pique-nique, au pied des pistes.

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On en profite pour se dégourdir les pattes, maintenant qu’on tient bien dessus !

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Et déjà de jolies couleurs.L1040549

Et c’est parti pour l’ascension du Mont Sutton !L1040544L1040558L1040569L1040574

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Allez, quelques marches à gravir et nous atteignons le magnifique point de vue !

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Notre future résidence secondaire !!!

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Et puis on décide qu’on est des vrais sportifs et qu’on va monter encore plus haut avec notre petit paquet de 7,5 kg, qui dort profondément, bercé par la tranquillité des lieux.

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Au fond, le lac Brome. On a bien envie d’aller y faire un tour un de ces jours…

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L1040609 Jolie petite abeille.L1040646

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Petite collation pour notre loulou.

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Non décidément il n’a pas l’air heureux du tout ce petit homme !

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Il est temps de redescendre à la station, pour écouter un petit air de jazz, prendre un bon goûter et parfaire notre journée sportive par une petite randonnée.L1040715

  On s’amuse dans le télésiège. Petit regard coquin …

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Direction la Marmite aux sorcières … à l’approche d’Halloween ça tombe bien !

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Petite leçon de botanique …

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Et Basile adore être porté par son papa d’amour !L1040767L1040768L1040769L1040773

La marmite aux sorcières, une suite de petites cascades … so cute !L1040776 L1040783 L1040787

On respire le bonheur !

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Petits moments complices …

L1040804 L1040807Voilà, c’était une très belle journée … on aurait envie que cela dure quelques jours de plus. Pourquoi pas louer un chalet l’an prochain pour profiter pleinement des activités aux alentours, découvrir les petits villages typiques des Cantons de l’est, les fermes à l’architecture si particulière, et partager le style de vie plus paisible des habitants de la région.

Pour cette année c’était déjà très agréable ! A savoir qu’il y a des activités proposées pour toute la famille : randonnées, yoga, contes, activités artistiques pour les enfants … Alors il vous reste encore 2 week-end pour en profiter !

A la rencontre de Marco Polo

Il y a quelques jours, nous sommes allés visiter l’exposition tenue au musée Pointe-à-Callière de Montréal jusqu’au 26 octobre, Marco Polo – le fabuleux voyage. Le public est invité à parcourir le long itinéraire emprunté par Marco Polo au 13è siècle, de Venise jusqu’en Chine. Cette exposition illustre l’impact de ce voyage, tel que raconté par Marco Polo dans Le Livre des merveilles, sur les grandes découvertes entreprises ensuite à travers le monde et l’évolution de la cartographie. C’est d’ailleurs sous l’influence de cet ouvrage que Christophe Colomb a entrepris son voyage vers l’ouest pour ouvrir une nouvelle route des Indes et découvrir l’Amérique en 1492.

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L’exposition commence par installer le décor en dressant un portrait de Venise au 13è, ville natale de Marco Polo : reproduction numérique de la ville réalisée par Ubisoft, costumes de marchand … La famille Polo ne fait pas partie de l’élite locale mais en ce qui concerne le commerce, elle s’y connait ; cela fait des générations qu’elle sillonne la Méditerranée !

C’est en 1271 que Marco Polo débute son périple à travers l’Europe puis l’Asie pour aller à la rencontre de l’empereur de Chine Kubilaï Khan. Ce voyage n’est pas de sa propre initiative contrairement à ce qui est dit très souvent, en réalité, il accompagnait son père et son oncle qui avaient déjà effectué ce voyage et rencontré l’empereur. Ce dernier leur avait donné une mission à réaliser : de lui rapporter de l’huile sainte du Saint-Sépulcre, de lui ramener 100 prêtres capables de le convaincre de la supériorité de la foi chrétienne, ainsi qu’une missive du Pape. Lorsqu’il entreprend ce périple en 1271 à l’âge de 17 ans, Marco Polo ne sait pas encore qu’il en aura 41 à son retour au pays en 1295. Son voyage durera 24 ans.

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L’exposition permet aux visiteurs de vivre plusieurs haltes de ce périple. Et pour nous guider dans ce trajet, quoi de mieux que Le Livre des merveilles, ouvrage dans lequel Marco Polo nous livre son récit de voyage tel qu’il l’a raconté à l’écrivain Rusticien de Pise alors que tous deux étaient emprisonnés à Gênes de 1296 à 1298.

Paysages, climats, distances parcourues à pied, à cheval ou à chameau, dangers, rites et coutumes, vêtements, faune, flore, fêtes de la cour de l’empereur Kubilaï Khan… Marco Polo décrit tout ce qu’il a observé pendant son voyage, mais aussi ce qu’on lui a raconté et ce qu’il a entendu dire au cours de ses multiples expériences. Ce sont ces souvenirs qui nous guident au fil de la visite de l’exposition.

Parmi les quelque 200 artefacts et objets présentés dans l’exposition, certains valent une mention très spéciale.  En premier lieu, mentionnons le plus précieux qui vient de la Basilica di San Marco de Venise : un brûle-parfum ou lampe d’influence byzantine transformé en reliquaire du Saint Sang datant du 12e siècle et rappelant, par ses superbes coupoles, la basilique Saint-Marc de Venise.

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Un splendide bronze – très prisé à la cour de Chine –  du 13e-15e siècles, montrant un barbare dansant, un prêt du Musée Cernuschi de Paris. La soie, un produit oriental de grand luxe, est bien représentée dans l’exposition grâce à de superbes pièces du 12e, 13e et 14e siècles prêtées par le Musée des tissus et des arts décoratifs de Lyon. Une châsse, ou coffret, qui contenait une relique de saint Thomas Becket en cuivre émaillé, datée du 13e siècle, prêtée par le Musée de Cluny de Paris. Un imposant haut-relief de six pieds de haut montrant la crucifixion du Christ en présence de Marie, de saint Jean et d’anges, 13e et 14e siècles, un prêt du Museo Correr de Venise. Des statuettes de femmes datant de 1279 et représentant des personnages de la cour à l’époque de l’empereur mongol Kubilaï Khan, prêtées par le Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis. De la Cité de la Céramique de Sèvres, plusieurs céramiques en forme de croix ou d’étoile où s’exprime un génie décoratif persan. Il y a aussi des trésors de cristal de roche, d’or ou de jade, véritables merveilles dignes de familles princières, dont une paire de chimères ailées, datant de la dynastie Liao, 10-11e siècles et provenant de la collection Samuel et Myrna Myers à Paris. Sont également exposées des selles de la collection Émile Hermès plus magnifiques les unes que les autres. Deux ont été fabriquées durant la dynastie Qing (1644-1911) et toutes évoquent l’importance du cheval à l’époque de Marco Polo et la richesse de certains cavaliers.

2_SelleHermes1-Hi-Res6_SelleHermes33_Selle-Hermes2-Hi-ResObjet phare dans la pérennité des périples de Marco Polo, le fac-similé du Livre des merveilles, tel que commandé par Jean sans Peur dans les années 1410-1412 et prêté par la Bibliothèque nationale de France, est présenté dans l’exposition. Des enluminures tirées de ce livre sont présentées tout au long de l’exposition, permettant ainsi aux visiteurs de suivre le trajet de Marco Polo.

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Au fil du trajet, les visiteurs sont transportés d’un lieu à un autre, à la découverte de paysages sublimes dont ceux de la Route de la soie. Marco Polo est d’ailleurs l’un des premiers à explorer cette Route qui a traversé le temps et qui suscite depuis un immense intérêt. Il en rapporte des pierres précieuses dont le lapis-lazuli d’Afghanistan, des épices et du coton de l’Inde, et du jade et des soieries de la Chine. Durant son long séjour en Chine, Marco Polo a pris note des nombreuses inventions de ce peuple et en a rapporté quelques-unes dans ses bagages : le papier-monnaie et le charbon.

Depuis Venise jusqu’en Chine, en passant par le monde perse, les steppes mongoles et les rives indiennes, les visiteurs découvrent, comme Marco Polo l’a aussi constaté, le savoir-faire des maîtres artisans d’Europe et d’Asie, et vivent une exploration multi-sensorielle grâce aux fourrures, soierie et lainages qu’ils peuvent toucher ! Leurs sens sont avivés par les parfums d’épices rares provenant des lieux exotiques découverts. Une halte évoquant une très belle mosquée et ses objets évocateurs les accueille à l’oasis de Yazd en Perse.

Un peu plus loin dans l’exposition, une yourte mongole – modèle d’adaptation et d’hospitalité – est érigée et offre une courte pause aux visiteurs, ainsi que l’occasion d’étudier son aménagement. D’autres lieux exotiques les attendent au cours de leur visite dans l’exposition : la Terre Sainte où l’huile réclamée par Kubilaï Khan est recueillie; l’Arménie et ses troupeaux ; la Géorgie et ses montagnes; la Perse et ses trésors; l’Afghanistan, carrefour de l’Asie; les monts Pamir que Marco Polo est le premier Européen à traverser; et le terrible désert du Taklamakan.

Les visiteurs ont aussi l’occasion d’apprécier ce défi lors d’un visionnement d’extraits du film Sur les traces de Marco Polo sorti en 2008 et réalisé par des explorateurs d’aujourd’hui ayant suivi les traces de Marco Polo pendant deux ans. Une expérience fascinante! Denis Belliveau et Francis O’Donnell, deux amis de longue date de Queens, New York, décident au début des années 1990 de suivre les traces de Marco Polo en ayant comme seul guide le compte-rendu des voyages de Marco Polo. Ils accomplissent à leur tour ce long périple à pied, à dos de cheval et par mer. Ces deux gars ordinaires se sont lancés dans un projet extraordinaire que jamais personne n’avait accompli auparavant.

Pour voir la bande-annonce de l’exposition, c’est ici : https://www.youtube.com/watch?v=itAfuDpOEMA#t=56

Alors un conseil, allez-y, c’est une exposition très claire et intéressante, qui plaira aussi bien aux adultes qu’aux enfants !

Les fermes Lufa ou le panier de produits frais livré à domicile

J’ai décidé aujourd’hui de vous parler d’une compagnie dont le projet me tient particulièrement à cœur. Ce sera une redite pour les personnes qui suivent le parcours de Basile car j’ai déjà bien détaillé l’initiative des fermes Lufa dans le dernier post, mais je pense aussi aux lecteurs moins intimes et toutefois intéressés par notre vie d’expat’, ou bien les Montréalais qui ne connaissent peut-être pas tous les secrets de leur ville. Non, je n’ai pas la prétention de dire que je connais votre ville mieux que vous, loin de là, mais parfois on passe à côté de certaines choses même si elles sont sous nos yeux !

Nous avons eu la chance début août d’aller visiter la ferme située à Montréal  ! Oui oui vous avez bien lu, une ferme dans le centre-ville, on appelle cela une ferme urbaine. C’est un concept assez particulier, il s’agit d’une énorme serre construite sur le toit d’une usine, dans un quartier industriel de Montréal. C’est un projet pilote, la première serre commerciale au monde construite ainsi en 2011, par de jeunes entrepreneurs qui ont le désir de changer le mode de culture et d’alimentation des populations urbaines : cultiver des aliments là où les gens vivent, et de le faire de manière responsable.

Logo_des_Fermes_LufaPar exemple, la ferme est équipée de gouttières permettant de récupérer les eaux de pluie, minimisant ainsi la quantité d’eau utilisée. Elle met en place une méthode de culture hydroponique (c’est-à-dire réalisée sur un substrat neutre et inerte comme le sable, les billes d’argile, la laine de roche …) ainsi qu’un système permettant de recirculer 100% des eaux d’irrigation, ce qui représente une réduction de 50 à 90% d’eau par rapport à un système traditionnel.

L1040243Grâce à des contrôles biologiques, les fermes Lufa parviennent à réduire les insectes nuisibles aux cultures et à produire des légumes sans pesticides, herbicides et fongicides synthétiques. Plus précisément, elles utilisent des insectes bénéfiques pour les serres mais combattant les insectes ravageurs : des coccinelles pour lutter contre les pucerons, oui rien de révolutionnaire mais ils ont le mérite de le faire !

L1040244Attention, il ne s’agit pas d’agriculture biologique pour autant, c’est juste que les pesticides ne sont pas synthétiques. En revanche tout est fait pour limiter les impactes de la culture sur l’environnement. Les déchets sont compostés, les cultivars sont choisis pour leurs qualités gustative et nutritive et non pour leur résistance au transport, les aliments sont récoltés uniquement à la demande, le jour même de la livraison en “point cueillette” pour éviter le gaspillage.

L1040264Et pourquoi une culture sur les toits ? et bien parce que les surfaces cultivables tendent à diminuer au fil du temps, et que bien souvent elles sont transformées en parking ou en aires commerciales quand elles n’ont pas été polluées auparavant par l’utilisation de pesticides et autres produits synthétiques. Il y a donc moins de terres cultivables de bonne qualité mais plus de gens à nourrir … en cultivant sur les toits, Lufa récupère des terres perdues pour en faire des espaces productifs. La serre de 2880 m² peut nourrir 2000 personnes ! Si on transformait tous les toits de la ville en serre, on pourrait nourrir toute sa population … formidable !!!

L1040247Et vous vous posez forcément la question : mais comment font-ils pour faire pousser tous ces légumes par des températures si extrêmes ? Par les nuits très froides, les serres sont chauffées au gaz naturel, donc oui, cela consomme de l’énergie mais … comme elles sont installées sur les toits, elles consomment beaucoup moins qu’une serre traditionnelle au sol. De plus, l’utilisation de rideaux thermiques la nuit aide à isoler la serre et à garder la chaleur emmagasinée dans la journée ; cela réduit les besoins en chauffage.

L1040240La serre froide avec le système des rideaux thermiques dans le fond.

Enfin en regroupant les livraisons dans des points “relais”, où les consommateurs viennent chercher leur panier de légumes (et autres produits car il y a un partenariat avec beaucoup d’artisans de bouche), Lufa minimise son impact sur l’environnement, surtout qu’aucun emballage plastique n’est utilisé. Par exemple, nous recevons la liste des produits disponibles le vendredi et nous faisons notre marché en ligne, sur le site des fermes Lufa. Nous avons jusqu’au dimanche minuit pour valider notre panier. Il faut acheter pour un minimum de 15$. Et le lundi soir, nous allons récupérer notre panier au point “cueillette” qui se trouve juste en face de chez nous.

L1040256L’entrepôt de préparation des paniers.

Alors forcément pour ce prix là, il est vrai que vous ne pariez pas sur la quantité des produits, mais plutôt sur leur qualité gustative. Certains diront que c’est un peu cher, c’est vrai, mais le projet et innovant et durable. C’est pourquoi il est important d’encourager de type d’initiative … c’est l’agriculture de demain, qui prend racine dès aujourd’hui !!! Des livraisons sont organisées tous les jours dans différents quartiers … alors profitez-en, un panier vous attend certainement à quelques rues de chez vous !

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(photo : ferme Lufa)

Bon oui, les carottes sont emballées, mais honnêtement c’est très rare !

Les serres du jardin botanique de Montréal

Le week-end dernier, nous nous sommes rendus en famille au jardin botanique de Montréal. Nous nous y étions déjà promenés en mars 2013, les plantes étaient alors ensevelies sous quelques centimètres de neige, et plus récemment en août durant les Mozaïcultures. Mais nous n’avions pas encore eu l’occasion de visiter les serres. Depuis plusieurs semaines, une partie des serres accueillait de charmants papillons flamboyants venus du monde entier, et nous avons profité de cette exposition pour les découvrir. Malgré l’affluence en ce premier week-end printanier (j’entends par là qu’on pouvait enlever les manteaux, sinon le printemps était sensé arrivé le 20 mars chez nous aussi!), on a pu découvrir de très beaux spécimens et en prendre plein nos mirettes (et notre appareil photo). Allez allez, fini d’jaser, voici un petit florilège des bibites (petites bêtes en québécois), ben là faut bien que j’vous enseigne les rudiments de la langue d’icitte, pas l’temps d’niaiser !

Il est donc possible de flâner dans 10 serres thématiques, toutes aussi jolies les unes que les autres, explosion de couleurs, de formes, de senteurs … un régal pour les yeux et le nez !

Les serres du jardin botanique de Montréal

Ce montage photos regroupe des plantes issues de la forêt tropicale humide, des orchidées et des aracées, ainsi que des fougères.

Les serres du jardin botanique de Montréal

Ici, on voyage au cœur des régions arides, des haciendas et de l’Asie.

Les serres du jardin botanique de Montréal

La grande serre d’exposition était donc consacrée aux papillons en liberté, toute relative, puisqu’ils n’ont quand même pas la possibilité de s’envoler au-delà des verrières. Bon alors, petite leçon de biologie : Le cycle de vie d’un papillon se déroule en quatre étapes, l’oeuf, la chenille, la chrysalide et le papillon. Lorsque la chenille atteint sa taille maximale, elle se transforme en chrysalide. A l’intérieur de celle-ci, un métamorphose se produit pour former le papillon adulte. La variété des formes, couleurs, tailles et textures des chrysalides est immense et spectaculaire. Certaines espèces ressemblent à un bourgeon, une feuille verte,  une feuille morte, un débris végétal, à de l’écorce, à une crotte d’oiseau tandis que d’autres portent des épines repoussantes. Ces stratégies de camouflage permettent à l’insecte, vulnérable à cette étape de sa vie, d’échapper aux prédateurs. Immobile et fragile, la chrysalide se transforme lentement à l’abri des regards. L’émergence du papillon se produit en peu de temps, mais il lui faudra plusieurs heures pour étirer et durcir ses ailes avant de prendre son premier envol.

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Une colonie de Grands Planeurs ou Leuconoés.

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Des Porte-queue d’Asie

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Un Porte-queue écarlate.

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De beaux spécimens de Papillons-chouettes.

Les serres du jardin botanique de Montréal

Monarques et Petit Monarque (en bas à droite).

Les serres du jardin botanique de Montréal

Des papillons bleus happy … je n’ai pas réussi à les identifier malgré l’aide du répertoire ! Après recherches … un Morpho bleu au centre.

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En haut à gauche  : Dryadula phaétusa (orange).                        En haut à droite : machaon émeraude.

Pour les autres …. vous chercherez !

Voilà, ce fût un bien bel après-midi, et malheureusement, l’exposition est terminée pour cette année. Il faudra revenir en avril 2015 pour pouvoir se balader au milieu de ces beaux papillons. En attendant, nous irons en observer en vraie liberté dans les parcs de Montréal … si le printemps veut bel et bien pointer son nez un jour !!! Actuellement, il fait aux alentours de 13°c et il pleut beaucoup, mais on y croit ! A bientôt !!!